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Le lieu

Les hommes n’ont cessé, depuis la nuit des temps, de fabriquer des bijoux pour parer leurs corps. Souvent porté ou offert lors d’occasions spéciales, le bijou est étroitement lié aux traditions qui ponctuent la vie individuelle et collective. En tant que marqueur social, il révèle un lien ou une rupture entre des personnes d’un même groupe. Un lien qui peut être d’ordre affectif, politique ou économique. Le bijou est par ailleurs issu d’une création, il est le résultat d’un savoir-faire. En tant que produit, il pose la question de ses matériaux, de ses techniques, des conditions historiques et socio-économiques de sa production, de sa circulation et de sa valeur.

Au rythme d’une riche programmation culturelle et d’une collection monumentale, le MAP Marrakech se propose d’interroger les fonctions et les usages du bijou. D’ouvrir des voies pour appréhender la parure dans sa complexité. En faisant cela, le MAP Marrakech espère aborder des champs aussi vastes que l’anthropologie, l’esthétique, l’ethnographie, la psychologie, la sociologie ou l’histoire.

Le MAP Marrakech se donne pour mission d’explorer les fonctions et les usages de la parure pour rappeler que pour être appréhendée, elle ne peut être dissociée des pratiques et des pensées qui la forment.

Photos : noomoo

L’architecture

Née au Maroc et nourrie pendant plus de 40 ans, cette collection s’ouvre aujourd’hui au public au Monde des Arts et de la Parure à Marrakech. Elle est constituée de près de 3 000 pièces de parures, d’ornements, de bijoux, de vêtements, de textiles et autres objets ethnographiques. L’exposition déroule les objets suivant plusieurs thématiques autour de la notion intemporelle de la parure et de ses différentes interprétations dans les sociétés traditionnelles. Elle permet ainsi d’arpenter le monde à travers les diverses sensibilités esthétiques et réalités sociales des endroits et des peuples représentés.

La Terrasse jardin

La terrasse JARDIN permet de découvrir et d’apprécier l’environnement immédiat entre nids de cigognes sur les remparts du palais Badii et le fier minaret de la mosquée Moulay El Yazid, petite cousine de la Koutoubia datant du 12ème siècle,  le tout sur fond des montagnes de l’Atlas. Elle abrite un jardin suspendu dessiné par le paysagiste Marius Boulesteix qui y a créé un espace végétalisé singulier qui évoque le voyage et invite à la flânerie. 

Les fondateurs

Le projet du MAP Marrakech est né de l’audace et de la générosité de Marlène et Paolo Gallone. Originaires de Suisse, amateurs d’art et grands voyageurs, ils ont été séduits par le génie et l’imaginaire de l’Homme : les ornements, parures et textiles d’Afrique et d’Orient, éclats précieux, parfois humbles, échos de tant d’identités et d’histoires. C’est ainsi qu’ils ont constitué au fil des ans une collection unique tant par sa diversité, par son importance que par la rareté de ses pièces.

Amoureux de Marrakech depuis près de 40 ans, Marlène et Paolo Gallone fréquentaient sa médina et ses souks en quête de trouvailles fabuleuses. La ville rouge, carrefour ethnique et commercial d’Afrique, inspiration de tous les Orients, leur réservait à chaque fois un trésor au fond d’une ruelle où d’un fondouk sans nom. C’est ainsi que tout naturellement le projet du MAP Marrakech trouva sa place dans le quartier de la Kasbah, symbole d’un Maroc éternel. Le bâtiment est l’écrin de la collection, situé en plein cœur du Mellah, tout près du centre historique de Marrakech. Création d’un couple d’architectes férus d’histoire, Joseph Achkar et Michel Charrière, l’architecture du bâtiment, inspirée du Maroc médiéval, est sobre et chaleureuse. Un puits de lumière, reprenant le tracé traditionnel des riads, cœur géométrique de l’édifice, éclaire de grands espaces d’exposition qui dissimulent ici et là plusieurs parcours inédits.

 (Source :  Mon Maroc, récits et mémoires de Suisses au Maroc)

Marlene-et-Paolo-Gallone

Marlène et Paolo Ponce-Gallone en visite du chantier lors de la construction du musée.

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